C’est à la coopérative de Rutongo, un village près de Kigali, que Macon&Lesquoy ont confié le soin de fabriquer les broderies au fil de coton de la marque.
Histoire d’amitié d’abord : avec la talentueuse Véronique de l’atelier Ibaba Rwanda, et de passions multiples ensuite : pour « la broderie de grand-mère » et pour la créativité du continent africain, M&L valorisent le savoir-faire de la peinture à l’aiguille.
Marie a voulu retrouver les gestes de sa grand-mère qui brodait. Et c’est auprès des artisanes rwandaises qu’elle a rencontré ce savoir-faire très émouvant, qui laisse filtrer les émotions. Chaque broderie est unique, les séries sont très petites. Chaque brodeuse y travaille dans des conditions sociales et de sécurité imposées et contrôlées très régulièrement par les créatrices.
La fabrication des bijoux brodés : Cannetille au Pakistan
La technique de la pose de perles et de la broderie d’or et d’argent s’est développée à partir du XVIIe siècle, en Asie et en Europe.
Au Pakistan, le savoir-faire est très ancien et les ouvriers sont hautement qualifiés. À l’époque de l’Empire britannique, le grand-père de l’actuel chef d’atelier de Macon&Lesquoy brodait les uniformes militaires anglais. Transmise de père en fils, l’entreprise appartient aujourd’hui à Muhammad, avec qui Macon&Lesquoy ont décidé de déployer leur propre atelier pour son savoir-faire d’exception. Soixante brodeurs y travaillent exclusivement, à plein temps, dans des conditions sociales et de sécurité imposées et contrôlées très régulièrement par les créatrices.
La technique de la cannetille repose sur l’utilisation d’un fil spécial de métal, très finement enroulé en spirale, coupé à longueur puis brodé comme des perles. Cette cannetille est conçue au Pakistan, où l’industrie du métal y est fortement développée.
